Les bienfaits de la câlinothérapie

Quelques articles fondamentaux.

« Quels sont les bienfaits du câlin pour les enfants »

Source : https://www.one.be/public/detailarticle/news/quels-sont-les-bienfaits-du-calin-pour-les-enfant

Le toucher est le sens qui se développe le plus rapidement chez l’enfant. C’est pour cette raison que le câlin a des effets bénéfiques pour celui-ci : il peut être perçu comme apaisant ou relaxant car il peut réduire la peur, le stress et les pleurs. Les câlins, les massages et les caresses peuvent être ressentis comme une forme de message d’amour pour l’enfant et être une manière de communiquer de la tendresse.

Déjà dans le ventre de sa maman, l’enfant a l’habitude d’être entouré par le placenta qui le protège. A sa naissance, le bébé perd ses repères et les bras de ses parents vont l’aider à les retrouver.

Le câlin est présent tout au long de la vie d’un enfant. A la naissance et pendant les premiers mois de la vie du bébé, les adultes peuvent faire du « peau à peau » avec lui. Au fur et à mesure qu’il grandit, le câlin change et évolue. Les parents prendront l’enfant dans les bras, lui feront des caresses ou lui prendront tout simplement la main pour le réconforter, lui apporter une sécurité. Il est également possible d’apporter cette douceur au travers de mots tendres adressés à l’enfant (« la parole est un câlin de l’oreille »).

Le câlin et les interactions sociales

Passer du temps en famille et partager des moments de tendresse est constructeur pour un enfant, quel que soit son âge. Le câlin va l’aider à se sentir en sécurité et va créer un lien entre l’enfant ses parents, ses frères et sœurs. Ce lien va influencer ses capacités à entrer en relation avec l’autre durant son développement ; cette influence se poursuit à l’âge adulte.

La proximité physique et les moments de réconfort ont une multitude d’effets bénéfiques tout au long de la vie tels que : la capacité à faire confiance à l’autre et à son environnement, à gérer des situations stressantes ou conflictuelles, à entretenir des liens épanouissants, à mettre des mots sur les émotions vécues et à les partager avec ses proches,…

Le câlin et la santé

Petit comme grand, bébé comme adulte, nous avons tous besoin de donner et recevoir de la tendresse. Les massages, caresses, bisous et câlins ne sont pas seulement une manière de montrer son amour, cela influe également sur la santé du bébé et sur celle de ses parents. Recevoir et faire des câlins permet de secréter de l’ocytocine, l’hormone liée à l’amour, à l’empathie, à l’attachement,...Embrasser son enfant et le prendre dans ses bras favorise ces décharges d’ocytocine qui sont très importantes pour la régulation du stress.

Par ces différents biais, et d’autres actions hormonales et psychologiques, le câlin peut jouer un rôle très favorable sur l’immunité de l’enfant.

Le câlin, un juste équilibre

Tous les enfants n’ont pas la même sensibilité et les mêmes besoins : il n’est donc pas utile de noyer son enfant de câlins mais bien de ressentir quand celui-ci en exprime le besoin ou l’envie. Rester à l’écoute de son enfant et de ses besoins est aussi une manière de le câliner.

D'autre part, tous les parents ne sont pas à l’aise avec les câlins : certains peuvent avoir connu une famille qui montrait son affection de manière différente, à travers l’humour, le jeu, la danse, ou un autre geste. Le parent doit donc se sentir à l’aise dans les marques d’affection et d’attention qu’il porte à l’enfant. L’important est qu’un message réconfortant soit transmis, au moment où le parent le juge nécessaire ou bénéfique.

Câlins à volonté, s’il vous plait

Source : https://sebio.be/fr/blog/calins-n174

Les proprietes therapeutiques du câlin :

1. Anti-stress :

Le câlin déclenche la sécrétion de l’hormone ocytocine, aussi appelée l’hormone de l’amour, de l’attachement ou de l’affection. Elle donne un sentiment de sécurité, réduit l’anxiété ainsi que le stress. Il déclenche aussi la production de sérotonine, une hormone tranquillisante et légèrement sédative qui encourage un état d’esprit positif en journée et qui favorise l’endormissement en soirée.

2. Antidépresseur :

Principalement grâce à la dopamine, mais aussi grâce aux hormones naturelles citées plus haut, le câlin peut être motivant et énergisant. Il donne envie de sourire. D’ailleurs, c’est simple, la dopamine est surnommée l’hormone du plaisir.

3. Antidouleur :

Si, si, le câlin, ça soigne les bobos ! Il incite le corps à produire de l’endorphine qui est l’hormone antidouleur

par excellence.

4. Remède miracle :

Le câlin diminue le taux de cortisol, une hormone en partie responsable des montées de stress, de l’hypertension artérielle et de certaines maladies cardio-vasculaires. En appuyant sur le plexus solaire, le câlin équilibre le système nerveux. Psychologiquement, il apporte un sentiment de protection, de confiance et de force : un état d’esprit qui aide à lutter contre les maladies et stimule le système immunitaire.

En bref, le câlin, c’est un peu comme une drogue ultra-puissante mais en bien mieux, puisque c’est naturel et cela n’a pas d’effets secondaires néfastes. Attention cependant : c’est tout aussi addictif ;)

« L’importance des câlins chez les prématurés

Source : https://www.planetesante.ch/Magazine/Bebes-enfants-et-adolescents/Premature/L- importance-des-calins-chez-les-prematures

Des recherches ont montré que la qualité des expériences tactiles reçues (agréable ou douloureuse) par un bébé prématuré modifie considérablement son développement cérébral.

Le toucher est le premier sens à se développer in utero. C’est un moyen de survie qui permet d’entrer en relation avec le monde extérieur. Or, les prématurés sont souvent placés en couveuse et nécessitent des soins rapprochés. Un environnement qui ne favorise pas les contacts avec les parents. On sait pourtant que les câlins sont bénéfiques pour le fonctionnement du cerveau de ces bébés nés trop tôt.

Des études menées par l’Université de Lausanne viennent de démontrer que les expériences tactiles modifient le développement cérébral de l’enfant. Les parents sont donc encouragés à avoir des contacts doux avec leur enfant. Comme le nouveau- né a la peau très fine, il est recommandé de poser ses mains avec une pression constante, afin de l’englober. Ces gestes contenants sont rassurants et favorisent le confort et le sentiment d’amour. En outre, ils permettent au bébé de mieux tolérer d’autres interventions moins agréables, comme des soins médicaux.

Les études récentes ont pu mesurer l’effet immédiat de ces contacts avec les bébés: ils diminuent le taux d’hormones de stress et augmentent la sécrétion d’hormones de croissance. A l’inverse, si le nouveau-né subit de nombreux soins douloureux, il développe parfois des troubles de l’attachement. Les câlins ont donc un véritable impact sur le développement cognitif, moteur et relationnel de l’enfant.